SOIREE LIBANAISE – Biennale d’Art d’Aix dans le cadre du grand projet « Salam Beyrouth »
Vernissage de l'exposition : Jeudi 4 Avril à 18h30
Suivi du Concert de DUO MAQSUM
Vernissage : Entrée libre
Exposition : Entrée libre
Horaires de l’exposition
Du 4 au 20 avril
Du Lundi, mardi, jeudi de 15h00 à 18h00
Mercredi : 10h00 à 17h30
Samedi sur demande
Le Liban a été le théâtre de nombreuses catastrophes…
Le photographe Laurent Villeret a plusieurs fois été le témoin des ravages causés par la guerre et la corruption de ce pays pourtant très riche culturellement. Avec son œil averti, il a d’abord pu observer les stigmates des quinze années de guerre civile qui ont touché le pays dans les années 90. Vingt-cinq ans après sa première rencontre avec le Liban, il revient témoigner d’un nouveau drame : Le 4 août 2020, deux explosions se produisent au port de Beyrouth. Plus de 200 personnes sont tuées, des milliers sont blessées, et 300 000 habitants perdent leur logement.
Appareil photo en main, il se rend près du célèbre port et constate de nombreuses demeures laissées en ruine. S'arrêtant devant l'une d'entre elles, il choisit d’immortaliser la dévastation générale qui a frappé Beyrouth. Des fenêtres réduites en poussière, des portes soufflées, des gravats entassés... Chaque pièce porte l'empreinte indélébile de la destruction. On ne peut s'empêcher de se demander ce qu'il est advenu des habitants qui, avant l'explosion, avaient élu domicile derrière ces murs.
Laurent Villeret nous livre cet abandon en images. Des artistes et passionnés ont investi la villa, insufflant une nouvelle énergie au lieu tout en faisant émerger des symboles de résilience.
Les créations méconnues, issues d'une expression artistique spontanée, conservent tout leur mystère.
Biographie :
Laurent Villeret, photographe indépendant établi à Paris depuis les années 2000, marie harmonieusement l'esthétique au caractère documentaire dans ses projets personnels.
Son approche démontre que la puissance de suggestion peut révéler davantage que la simple évidence, comme en témoigne son projet intitulé « Les Héliotropes ». Dans cette œuvre, il offre un voyage intemporel capturé au polaroid, créant ainsi de petits bijoux poétiques.